75 ème congrès « L’Énergie un droit humain et le problème de tous"
Nous demandons au représentant de la FNME CGT de vous adresser tout notre soutien aux travaux de votre congrès et aussi à toutes les luttes que vous menez pour la justice sociale.
Je tiens à remercier publiquement mon ami José Rigane pour sa contribution, expliquant la situation de la politique énergétique en Argentine, dans mon livre « l’énergie pour tous un droit fondamental ». José conclut sa contribution par «le modèle néolibéral de l’énergie est dangereux. Il repose sur le pillage économique et environnemental, la spéculation commerciale et l’aliénation des profits privés. Il repose sur les injustices sociales et économiques entretenues par le modèle lui-même. C’est ainsi que fonctionne l’énergie dans ce capitalisme en Argentine. » Nous partageons complètement l’analyse de José. Droit à l’énergie SOS FUTUR constate aussi que nous retrouvons dans l’ensemble des pays la même situation que vous subissez en Argentine.
Chaque être sur la planète doit avoir accès à l’énergie, à l’eau, à la santé, à l’éducation, à la communication, à la culture dans l’objectif du développement humain durable.
A Droit à l’énergie SOS FUTUR, nous réaffirmons, il ne peut pas y avoir de progrès social, de développement durable des humains, d'amélioration de l’hygiène et de la santé, de recul de la pauvreté sans l’accès à l’énergie par tous ; elle n’est pas la condition sine qua non mais elle fait partie des conditions indispensables pour lutter contre TOUTES les pauvretés.
Il n’y aura pas d’évolution réelle sur le continent africain, ou d'autres, sans l’accès à l’énergie, et il n’y aura pas accès à l’électricité tant que celle-ci sera considérée comme une marchandise source de revenus et de profits.
La question de la maîtrise publique avec un service public est aussi incontournable, et c’est à chaque pays d’en définir l’organisation. Le service public pour répondre à l’intérêt général est la seule solution pour relever les défit du droit à l’énergie et de la transition vers une économie bas carbone.
Droit à l’énergie SOS Futur va engager une grande pétition mondiale pour avoir le soutien des organisations syndicales, des ONG, des associations de consommateurs afin d’obtenir un premier acte majeur : celui de la création d’une journée mondiale de l’énergie décrétée par l’ONU. Droit à l’énergie SOS FUTUR sollicite tous ces adhérents pour porter cette pétition dans chaque pays.
Un autre monde est possible, construisons le.
Bons travaux cher-e-s ami-e-s et camarades et Hasta la victoria siempre !
Gilles Pereyron, Vice Président SOS FUTUR